Kolwezi : Une Nouvelle Ère pour l’Éducation des Sourds-Muets avec l’Inauguration de l’École Ephphata

Kolwezi compte désormais une école moderne destinée à l’encadrement des enfants sourds-muets. Située sur l’avenue Madrandele, dans le quartier Mutoshi, l’école Ephphata renaît après une importante réhabilitation. Jadis délabrée et dépourvue d’équipements, cette infrastructure scolaire a retrouvé tout son éclat grâce au financement intégral du gouvernement provincial du Lualaba.

La cérémonie d’inauguration s’est tenue le lundi 28 avril 2025, en présence de la Gouverneure de province, Marie Thérèse Masuka Saini Fifi. À ses côtés, plusieurs membres du gouvernement provincial, des responsables de son cabinet, ainsi que des représentants politico-administratifs, militaires et du secteur éducatif ont pris part à l’événement.

Ce jour restera historique pour les bénéficiaires, qui ont exprimé leur profonde gratitude à travers le Comité provincial de l’éducation et de la nouvelle citoyenneté. Tous ont salué l’initiative et l’engagement de l’autorité provinciale, instigatrice des travaux.

À tour de rôle, le représentant des enseignants, celui de la 38e communauté Garenganze, ainsi que la ministre provinciale de l’Éducation, Dr Kahinda Kasela Pitchou, ont félicité la Gouverneure pour sa réactivité face aux besoins exprimés par les écoliers, n’ayant ménagé aucun effort pour concrétiser ce projet.

Les élèves ont honoré Mme Masuka par un présent symbolique, fruit de leur apprentissage en coupe et couture, témoignant ainsi leur reconnaissance avant que la Gouverneure ne prenne la parole pour souligner l’importance qu’elle accorde à l’éducation inclusive, notamment celle des enfants sourds-muets.

Le point culminant de la cérémonie fut la coupure du ruban symbolique, suivie d’une visite guidée des nouvelles installations. L’événement s’est clôturé par une photo de famille réunissant élèves, enseignants et invités.

Fruit de la 38e communauté Garenganze, l’école Ephphata comprend désormais sept salles de classe, deux bureaux — l’un pour le directeur de l’école primaire, l’autre pour le préfet du cycle secondaire — ainsi que des installations sanitaires séparées pour filles et garçons.

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